Instrumentation pour les ondes millimétriques à l'IRAM

Biographie :
Christophe Risacher a reçu le diplôme d'ingénieur de l'École Supérieure d'Électricité (Supélec), Gif-sur-Yvette, France, en 1998, et le doctorat de l'Université de Chalmers, Göteborg, Suède, en 2005.
Depuis 1998, il a travaillé avec différents observatoires de radioastronomie pour développer de nouveaux instruments et  participer aux observations. Ces observatoires incluent le télescope de 30 m de l'IRAM à Grenade, en Espagne, Observatoire d'Onsala en Suède, le télescope APEX avec l'Observatoire européen austral, et l'instrument HIFI avec l'Observatoire spatial Herschel.
De 2011 à 2018, il a travaillé à l'Institut Max Planck de radioastronomie, à Bonn, en Allemagne, en tant que chef de projet responsable du développement des récepteurs upGREAT pour l'observatoire aéroporté SOFIA de la NASA/DLR.
Depuis 2018, il est chef du groupe récepteur à l'Institut de radioastronomie millimétrique, à Saint-Martin-d'Hères, en France.

Résumé :
L'IRAM est un institut de recherche international pour la radio astronomie millimétrique, créé il y a plus de 45 ans.  Notre institut opère deux observatoires, le premier dans les Hautes-Alpes, sur le plateau de Bure, à 2550m, l'interféromètre NOEMA, qui consiste en 12 antennes de 15m de diamètre, observant dans la bande de fréquence 70-375 GHz. Le second observatoire est en Espagne, dans la Sierra Nevada, à 2900m d'altitude, avec une antenne de 30m de diamètre observant dans les mêmes gammes de fréquences.   Je présenterais un bref historique montrant l'evolution des différents récepteurs utilisés dans ces observatoires (instrumentation hétérodyne et continuum).  Les prochaines générations de récepteurs en cours de développement et à plus long terme, seront aussi décrites.  Finalement, les bancs de mesures et des exemples d'équipements de laboratoires  seront abordés, pour montrer comment sont caractérisés nos systèmes, d'un point de vue optique (banc d'antennes), RF (analyseur de réseau avec extension mm,  modules custom) et sur site lors des calibrations instrumentales.